Michel Sapin, le Panama et la Société Générale...
La finance, c'est un peu comme l'informatique. C'est "très compliqué", l'important, c'est que cela fonctionne, et peu importe de savoir comment. Qui plus est, pour bien marquer que "c'est compliqué", les acteurs de ce secteur emploient un jargon spécifique qui remplace des mots de la langue classique, généralement très précise et qui permettraient de donner un sens précis à tout ce que produit le secteur.
La finance, c'est un peu comme l'informatique. C'est "très compliqué", l'important, c'est que cela fonctionne, et peu importe de savoir comment. Qui plus est, pour bien marquer que "c'est compliqué", les acteurs de ce secteur emploient un jargon spécifique qui remplace des mots de la langue classique, généralement très précise et qui permettraient de donner un sens précis à tout ce que produit le secteur. Mais en utilisant ce jargon, la Finance entoure son activité d'un mystère et évite que le commun des mortels (la première ressource du secteur) n'y regarde de trop près. Avant de continuer votre lecture, nous vous invitons à lire ou relire cet article du 29 octobre 2008 titré "Le capitalisme peut-il être « refondé » ? Probablement pas plus que Nicolas Sarkozy…". La publication de quelques informations générales tirées des PanamaPapers montre au moins une chose : alors que l'on avait affirmé au commun des mortels que les paradis fiscaux, c'était "terminé", crise financière mondiale sans précédent oblige, les paradis fiscaux se portent à merveille, merci pour eux. Quant aux banques qui ont provoqué la crise financière mondiale, elles ont siphonné les budgets publics, créé par leur mode de sauvetage d'une crise qu'elles avaient engendré, les bases de la prochaine catastrophe. Notez que chaque crise financière mondiale est plus grave que la précédente. Celle des subprime et...