Megaupload : le retour de Kimble, le nakeur 2.0
Papy Kitetoa va vous faire remonter le temps... C'était en 2000/2001... A l'époque, la "nouvelle économie" était à son paroxysme de e-connerie. On valorisait des coquilles vides des millions de dollars, parfois des milliards, en se basant sur des annonces fantaisistes de statistiques de visites sur des sites Web. La bourse flambait, les aruspices nous prédisaient la mort des entreprises qui ne seraient pas "Web 2.0". La fin de la brique et du ciment.
Papy Kitetoa va vous faire remonter le temps... C'était en 2000/2001... A l'époque, la "nouvelle économie" était à son paroxysme de e-connerie. On valorisait des coquilles vides des millions de dollars, parfois des milliards, en se basant sur des annonces fantaisistes de statistiques de visites sur des sites Web. La bourse flambait, les aruspices nous prédisaient la mort des entreprises qui ne seraient pas "Web 2.0". La fin de la brique et du ciment. Au milieu de toute cette effervescence qui allait retomber comme un soufflé quelques mois plus tard, un personnage haut en couleurs et assez creux faisait parler de lui. Un certain Kim Schmitz, alias Kimble. Il se présentait volontiers comme un hacker, affichait une opulence intrigante, franchement bling-bling. Son plan de com' était assez particulier et Transfert, le magazine pour lequel je travaillais, avait raconté une ou deux histoires à son propos.
Personnellement, Kimble m'intriguait pour une autre raison. Il se trouve que les premiers vrais hackers avec qui j'avais sympathisé sur le Net avaient été recrutés par ledit Kimble. A l'époque, il était à la tête d'une société de sécurité informatique en Allemagne. Et il avait fait venir dans ce pays quelques américains membres d'une équipe bien connue. Cela avait signé la mort de leur activité publique. Dommage parce qu'ils avaient publié une longue série de choses toutes plus intéressantes les unes que les autres et qui...