Méditons sur la mise en examen de l'ancien patron de France Telecom, Didier Lombard
L'AFP nous l'apprend, la mise en examen de Didier Lombard, ex-PDG du groupe France Télécom pour harcèlement moral n'est pas anodine. Ce n'est pas parce qu'il a emmerdé un ou une salariée en particulier, non, non, c'est parce qu'il a (semble-t-il, mais la présomption d’innocence, toussa....) pourri la vie de milliers de salariés, au point que 35 d'entre eux ont visiblement préféré la mort à une vie pareille.
L'AFP nous l'apprend, la mise en examen de Didier Lombard, ex-PDG du groupe France Télécom pour harcèlement moral n'est pas anodine. Ce n'est pas parce qu'il a emmerdé un ou une salariée en particulier, non, non, c'est parce qu'il a (semble-t-il, mais la présomption d’innocence, toussa....) pourri la vie de milliers de salariés, au point que 35 d'entre eux ont visiblement préféré la mort à une vie pareille.
Prenons quelques instants pour deviser sur cette information intéressante et partons du texte de l'AFP :
L'ex-PDG de France Télécom, Didier Lombard, a étémis en examen, mercredi 4 juillet, pour "harcèlement moral" après le suicide de 35 salariés entre 2008 et 2009. Vendredi 6 juillet, c'est l'entreprise qui pourrait être mise en examen à son tour. Des décisions inédites, selon des juristes, dans la mesure où les précédents dossiers au pénal n'étaient pas liés à un "harcèlement managérial collectif" des salariés, mais à un harcèlement individuel.
Le harcèlement managérial collectif... Voilà un concept intéressant. Lorsque nos concitoyens (souvent de droite) évoquent la crise, ils ont une fâcheuse tendance à évoquer les salauds de fonctionnaires (il faut diviser leur nombre par -au moins- deux), leur propension à faire grève parce qu'ils ont "la sécurité de l'emploi" (indue bien entendu), etc. Ils oublient de mentionner que les jours de grève ne sont généralement pas...