Martine à la plage : le feuilleton de l’été
Après avoir vu une infowar rondement menée étriller le candidat naturel du PS, la remplaçante à peine levée du banc de touche s’aperçoit avec effroi que le torrent de merde – le terme vient d’un outsider du PS, pas de moi – se détourne de son lit pour parfumer d’effluves délicates sa campagne à peine entamée.
Après avoir vu une infowar rondement menée étriller le candidat naturel du PS, la remplaçante à peine levée du banc de touche s’aperçoit avec effroi que le torrent de merde – le terme vient d’un outsider du PS, pas de moi – se détourne de son lit pour parfumer d’effluves délicates sa campagne à peine entamée.
La réaction de la dame de Solférino ne se fait pas attendre, et sort tout droit du XXe siècle : la menace juridique, censée calmer les ardeurs de la presse osant relater une quelconque rumeur concernant Martine, ou pire encore, une information.
Seul problème, d’ailleurs bien identifié par Martine : les pédonazis de l’internet à l’égo surdimensionné, incarnés par ce qui est bien plus difficile à censurer : Facebook et Twitter, pointés du doigt récemment (laissant entrevoir au passage un revirement à 180 de l’approche que le PS à d’internet, ce qui s’est confirmé récemment par l’intervention publique d’un responsable du parti que Dominique Wolton lui même aurait applaudi à tout rompre).
Les spécialistes du torrent de merde numérique (de tout bords) regardent le spectacle et leurs réactions divergent. Il y a ceux – qui participent activement à tout cela – qui se marrent, en attendant de voir comment Martine va faire inculper un botnet de faux comptes Twitter cachés derrière Tor et des VPN, ou mettre en garde à vue les multiples fans-pages Facebook mises en place depuis des lustres, et attendent patiemment le moment propice pour déverser la boue, et les autres, qui...