Maroc : vous avez dit social ?
Le 20 mars 2011, de nombreux marocains manifestent pacifiquement dans les principales villes de leur pays. Ils répondent à l'appel du "mouvement du 20 fevrier", soutenu par plusieurs associations et partis politiques, pour demander des réformes politiques et exprimer des revendications sociales et économiques. Les marocains ne demandent pas le départ de leur roi. Quand ont les croise dans les rues françaises, beaucoup lui apportent leur soutien, le décrivent comme un réformiste.
Le 20 mars 2011, de nombreux marocains manifestent pacifiquement dans les principales villes de leur pays. Ils répondent à l'appel du "mouvement du 20 fevrier", soutenu par plusieurs associations et partis politiques, pour demander des réformes politiques et exprimer des revendications sociales et économiques.
Les marocains ne demandent pas le départ de leur roi. Quand ont les croise dans les rues françaises, beaucoup lui apportent leur soutien, le décrivent comme un réformiste. Les slogans confirment cette tendance. Ils appellent à "Un roi qui règne et ne gouverne pas" ou encore à « l'équité sociale, au droit à une vie digne et une citoyenneté entière ». Les manifestants s'élèvent avant tout contre "le système", contre le poids des courtisans dans la politique économique du royaume, contre les élites cooptées, contre les passe-droits... Driss Ksikes, directeur de la revue Economia, et observateur attentif de la scène marocaine, y voit "une bataille pour le renouvellement des élites".
Hier, à Rabat, un panel de personnalités nationales et d'acteurs de la société civile ont publié un "Communiqué sur le changement que nous voulons". Ils y décrivent les principales revendication du mouvement. Ils appellent le roi a mettre en place les réformes qu'il a promises lors de son discours du 9 mars.
Il y a un an, je voyageais dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Je passais ainsi plus...