Marine Le Pen, une chance pour les libertés numériques
Le Front National monte, monte, et semble désormais apparaitre comme une fatalité, aussi bien dans les notes (plus ou moins) confidentielles qui atterrissent à l'Elysée que sous la plume d'intellectuels de renom comme Bernard Stiegler. En off, dans les arcanes du pouvoir (où il m'arrive de bosser), ce constat se chuchote et se mesure. Publiée au début de l'année 2013 (avant les confessions de Cahuzac), une étude commanditée par Sciences Po.
En off, dans les arcanes du pouvoir (où il m'arrive de bosser), ce constat se chuchote et se mesure. Publiée au début de l'année 2013 (avant les confessions de Cahuzac), une étude commanditée par Sciences Po. (CEVIPOF) mettait déjà en évidence une très forte porosité de la frontière qui contingentait jadis les idées du FN au parti de Jean-Marie Le Pen. Une très large proportion des Français adhère aux idées du Front National, et c'est désormais les personnes âgées (des gens chez qui l'abstention est assez faible) qui sont contaminées.
L'arrivée du FN au pouvoir apparait de plus en plus comme inévitable. Tous les politiques en font l'amère constat, certains comme Fillon ont d'ailleurs commencé a mettre à jour leur stratégie, destinée à leur dessiner un avenir dans un monde où le Front National sera un parti de gouvernement. Ce n'est pas une raison pour baisser les bras face à l'inéluctable, mais c'est une motivation suffisante pour adopter, en parallèle, une autre stratégie : s'y préparer.
_ Maréchal, nous voilà ! _
Pour les plus jeunes (enfin, les 66% qui ne votent pas FN) il est temps d'envisager sérieusement de faire ses valises et de quitter le pays....