Manuel Valls, réfléchir ne nuit pas à la santé
Photo AFP librement adaptée par nos journalistes clowns Il faut de la mémoire pour replacer les pièces du puzzle que nos hommes et femmes politiques construisent et déconstruisent en permanence afin de mieux nous plonger dans l'ignorance. C'est au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy que François Fillon, alors premier ministre, lançait imperturbable : "Notre pays a besoin d’un électrochoc, on n’a pas le temps de réfléchir, d’attendre, de prendre notre temps".
Photo AFP librement adaptée par nos journalistes clowns
Il faut de la mémoire pour replacer les pièces du puzzle que nos hommes et femmes politiques construisent et déconstruisent en permanence afin de mieux nous plonger dans l'ignorance. C'est au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy que François Fillon, alors premier ministre, lançait imperturbable : "Notre pays a besoin d’un électrochoc, on n’a pas le temps de réfléchir, d’attendre, de prendre notre temps". Presque dix ans plus tard, Manuel Valls (faites clic-clic sur ce lien, vous vous coucherez moins bêtes), premier ministre lui aussi, emprunte la même voie : «Pour ces ennemis qui s'en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer, c'est déjà vouloir un peu excuser", a-t-il martelé le 9 janvier 2015. Réfléchir ? Mais pourquoi faire ?
Deux personnes, de bords politiques apparemment opposés s'adressent au bon peuple pour lui dire : ne pense pas. Ne réfléchis pas. N'essaye pas de trouver des explications à un fait qui impacte ta vie.
Ce ne peut être une coïncidence.
Agir sans réfléchir, ce que prônent ces deux personnes, c'est faire un pari dangereux. Un peu comme jouer au loto. Soit la décision prise se révèle efficace face à la problématique posée et tout va bien, soit -et c'est beaucoup plus probable, elle se révèle...