Manuel Valls : bienvenu chez les Ch'tis
François Hollande a probablement été élu à cause d'une anaphore qui restera dans les mémoires. Moi Président, je ne ferai pas ci ou ça -sous entendu, pas comme comme l'ancien, Nicolas Sarkozy, nous expliquait-il pendant le débat de l'entre-deux tours. C'était une belle déclaration d'intention. Mais qu'a-t-on découvert ? Un gouvernement de gauche, mené par Manuel Valls, à peu près aussi petit et énervé que Nicolas Sarkozy, qui a mené une politique de droite. Ultra-libérale et sécuritaire.
François Hollande a probablement été élu à cause d'une anaphore qui restera dans les mémoires. Moi Président, je ne ferai pas ci ou ça -sous entendu, pas comme comme l'ancien, Nicolas Sarkozy, nous expliquait-il pendant le débat de l'entre-deux tours. C'était une belle déclaration d'intention. Mais qu'a-t-on découvert ? Un gouvernement de gauche, mené par Manuel Valls, à peu près aussi petit et énervé que Nicolas Sarkozy, qui a mené une politique de droite. Ultra-libérale et sécuritaire. Sur certains point, une politique pire que celle qu'aurait menée Nicolas Sarkozy. Ce que confirment des SMS envoyés à des élus de gauche par des élus de droite pendant le vote de la Loi sur le renseignement : "nous n'aurions jamais pu faire passer quelque chose comme ça". Eh oui, c'est usuel. Lorsque la droite est au pouvoir, le moindre projet de loi liberticide ou ultra-libéral provoque une montée au front de toute la gauche, Parti Socialiste compris. Lorsque la gauche est au pouvoir, le même type de projet ne provoque aucune réaction car le PS suit son gouvernement en mangeant son chapeau.
Manuel Valls a imposé un virage sécuritaire qui ne passe pas inaperçu. Arrivé à Matignon, il se cale rapidement dans le sillage de Nicolas Sarkozy. Mais les attentats de Paris vont lui donner un prétexte (il est peut-être de bonne foi, qui sait ?) pour accélérer et dépasser Nicolas Sarkozy. Il court derrière Marine Le Pen qui grimpe dans les...