Manifestation contre le projet de retraites du 10 décembre à Paris
Reportage photo
La deuxième journée de manifestations a réuni moins de monde que la première, le 5 décembre. Mais si l'on tient compte du fait que ces journées ont lieu en semaine et qu'il est très compliqué de s'y rendre en raison des grèves des transports... Le résultat est plus qu'honorable.
Les manifestants s'étaient donné rendez-vous derrière les invalides pour marcher jusqu'à la place Denfert-Rochereau. Les syndicats ont tout fait pour montrer leur présence, comme le 5 décembre. Des ballons, des tracts, des services d'ordre, des militants qui tractent, ils occupaient le terrain. Mais très vite, ils ont été noyés. Par les manifestants non syndiqués qui ont afflué depuis les avenues vers la tête du cortège syndical. Ce nouvel afflux de personnes a constitué de fait une nouvelle tête de cortège. Quelques jeunes, dont c'était le but annoncé, se sont placés en tête du cortège lorsque la manifestation s'est ébranlée. Mais ce sont surtout les gilets jaunes qui ont formé le gros des troupes. S'ils ne portent quasiment plus leurs gilets, leurs chants ont rythmé toute la manifestation.
Pour une fois, à Paris, les forces de l'ordre, qui encadraient de très près le cortège à l'approche de Denfer-Rochereau, n'ont pas utilisé de gaz pour briser le cortège. Les LBD sont restés en bandoulière.