Manifestation anti-pass sanitaire à La Rochelle
L'interview sans fard d'un médecin de ville
Ici comme ailleurs la contestation s'est installée dans la rue depuis de nombreuses semaines. Ce samedi 11 septembre, une pile de tracts à la main, un certain docteur Lagrange marchait en tête de cortège et en dehors des clous gouvernementaux. Généraliste la semaine, spécialiste en manif le weekend…
Des milliers de personnes se sont rassemblées durant tout l'été pour récuser les modalités d'application du pass sanitaire. Les banderoles ont fleuri sur le vieux port Rochelais et des revendications s'y sont exprimées, libres, nombreuses et multiples: anti-masque, anti-vax, anti-pass, anti Macron, anti-gouvernement, pro-libertaire, pro-Chloroquine ou pro-Ivermectine… Si toutes ces attentes et toutes ces déclarations avouaient leur raison d'être, toutes les raisons n'étaient pas communément partagées. Vouloir qualifier la réalité du moment en évitant les constats d'à-peu-près revient à affirmer très "scientifiquement", que la gronde s'avère tenace et générale !
Mais au fil des rassemblements, et neuf week-end plus tard, le discours et les messages semblent clairement s'unifier autour de points cruciaux: non au pass sanitaire, et donc par incidence non à la vaccination obligatoire. Les slogans les plus virulents ont laissés place à des revendications plus ciblées. Comme si l'urgence du moment imposait à la Vox populi de manifester plus factuel, de revendiquer synthétique. Rappelons que nous sommes à quelques jours seulement de l'obligation vaccinale imposée aux soignants.