MAM s'explique : la traductrice devait être bourrée
La ministre des Affaires étrangères était auditionnée ce matin par les députés, qui voulaient savoir pourquoi la voix de la France s'était distinguée sur le plan international en proposant au gouvernement tunisien le "savoir-faire" de nos forces anti-émeutes. La réponse de Michèle Alliot-Marie vaut son pesant de cacahouètes.
La ministre des Affaires étrangères était auditionnée ce matin par les députés, qui voulaient savoir pourquoi la voix de la France s'était distinguée sur le plan international en proposant au gouvernement tunisien le "savoir-faire" de nos forces anti-émeutes. La réponse de Michèle Alliot-Marie vaut son pesant de cacahouètes. A croire que ses propos à l'Assemblée nationale, vantant le "savoir-faire" français pour "régler des situations sécuritaires de ce type" était en fait traduits en simultané par une traductrice. Et comme la traductrice était bourrée, tout le monde a cru entendre Michèle Alliot-Marie dire quelque chose alors qu'en fait, elle avait dit... Le contraire. C'était donc ça...Voici ce qu'elle a expliqué aux députés ce matin :
"Je suis scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer mes propos, qu'on les ait coupés, qu'on les ait sortis de leur contexte pour leur faire dire à des fins purement polémiques le contraire de ce que je voulais dire et de ma sensibilité aux souffrances du peuple tunisien".
Voilà. C'était donc le contraire qu'elle voulait dire. Mais le contraire de quoi à propos ? De ce qu'avait dit la traductrice bourrée, c'est à dire, de ça :
"Nous proposons que le savoir-faire, qui est reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité permette de régler des situations sécuritaires de ce type. C'est la raison pour laquelle nous proposons...