Mais que leur arrive-t-il donc ?
L'espace citoyen français est légèrement saturé : nous sommes entrés dans l'ère de la contestation par agrégation de connerie crasse. Quelques explications s'imposent, puisque les ténors de la liberté d'expression, ces contestataires de comptoir qui empuantissent l'espace public et privé ne manqueront pas de venir afficher leur mépris dans notre salon nommé Reflets.
L'espace citoyen français est légèrement saturé : nous sommes entrés dans l'ère de la contestation par agrégation de connerie crasse. Quelques explications s'imposent, puisque les ténors de la liberté d'expression, ces contestataires de comptoir qui empuantissent l'espace public et privé ne manqueront pas de venir afficher leur mépris dans notre salon nommé Reflets.
En 2014, tout se vaut
Cette théorie de l'horizontalité qui voudrait que tout avis se vaut, que n'importe qui peut aborder n'importe quel sujet et émettre son opinion, comme n'importe qui d'autre, et qu'elle doit se respecter cette opinion, est devenue une pratique très ennuyeuse. Voire pitoyable. Sous prétexte d'égalité, de liberté, il faudrait donc écouter, discuter, soupeser tout ce qui est dit par n'importe qui. Par exemple, un comique développe des théories politiques radicales et conspirationnistes, affirme son point de vue décalé et cynique sur un très sombre moment de l'histoire humaine, affiche son mépris pour une communauté humaine, et il faudrait en débattre ? Parce qu'une partie de la population défend le comique en question ? Parce que tous les avis se valent ? Parce qu'un ministre de l'intérieur a décidé de rogner la constitution en interdisant les spectacles du dit comique, alors que la justice a déjà un nombre de plaintes impressionnant à son encontre ? Mais que leur arrive-t-il donc ?
Avez-vous envie de ricaner en voyant...