Macron, le président qui emmerde les Français
Ses propos illustrent un quinquennat de mépris et de condescendance
Le chef de l'État a fait le choix de cliver un peu plus notre société alors que la crise sanitaire continue. Ses mots sont non seulement une erreur, ils sont contre-productifs : aucun non-vacciné ne sera convaincu par ses propos. Mais l'attitude de Macron remet en lumière tous les bras d'honneur qu'il a fait aux Français.
« Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça la stratégie. » La phrase d'Emmanuel Macron tourne en boucle. Elle choque. À raison. Oui, la vaccination sauve des vies et elle est absolument souhaitable. Nous l'avons rappelé dans ces colonnes en donnant la parole à des professionnels de santé à de multiples reprises. Mais ce choix du président de provoquer, de cliver encore un peu plus la société, d'hystériser le débat est contre-productif : aucun non-vacciné ne sera convaincu par ses propos. Pour un coup politique, Macron va contre l'intérêt général dans la lutte contre cette épidémie. Ajoutons cette tournure de phrase un peu infantile, « J'ai très envie », comme si gouverner c'était céder à ses envies. Demain ça sera quoi la liste de ses envies ?
Une phrase est encore plus inquiétante : « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n'est plus un citoyen. » De fait, Emmanuel Macron décrète une classe de sous-citoyens. On n'est pas loin de la déchéance de nationalité.
Une autre manière de penser serait de voir les non-vaccinés en partie comme des victimes de la désinformation. Les théories complotistes sont un rouleau compresseur qui peuvent enfermer des gens dans des schémas irrationnels. Alors s'il faut emmerder quelqu'un, ne serait-ce pas ceux qui distillent ce poison des fake news ?
Dans les faits, il...