M. Contraventions ne payait pas ses PV ? Quelle surprise...
Mediapart révélait hier que le préfet Jean-Jacques Debacq,, Directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), le bidule qui génère les contraventions pour excès de vitesse (notamment), n'avait pas payé une série de PV, évitant ainsi des retraits de points sur son permis. C'est intéressant. Mais tellement évident. Qui dans les ministères paye ses contraventions, serait peut-être une question plus appropriée.
Mediapart révélait hier que le préfet Jean-Jacques Debacq,, Directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), le bidule qui génère les contraventions pour excès de vitesse (notamment), n'avait pas payé une série de PV, évitant ainsi des retraits de points sur son permis. C'est intéressant. Mais tellement évident. Qui dans les ministères paye ses contraventions, serait peut-être une question plus appropriée. Élargissons : qui dans les détenteurs de voitures de fonction (dans le privé) se fait retirer des points sur son permis ?
Premier point Jean-Jacques Debacq n'a fait qu'appliquer au public ce qui est monnaie courante dans le privé. Mieux vaut être riche que pauvre et malade... Dans le secteur privé, les détenteurs de voiture de fonction ont généralement le privilège de ne jamais voir leurs permis débité des fameux points, dans la mesure où le ministère de tutelle de Jean-Jacques Debacq ne fait pas l'effort de demander qui était le conducteur de la voiture appartenant à la flotte de l'entreprise. Ce qui n'est évidement pas le cas pour les 99% qui ne disposent pas de voiture de fonction.
Second point, Jean-Jacques Debacq n'est certainement pas le seul fonctionnaire à profiter de sa position pour éviter les PV. Ni le seul particulier. Il est de notoriété publique que les PV peuvent "sauter". Comment ça marche ? Le meilleur moyen est de connaître un policier et de lui demander...