Les recettes éculées pour sortir du cas Cahuzac
REUTERS / Regis Duvignau Voilà une affaire qui fait couler de l'encre. Faut-il profiter de l'affaire Cahuzac pour donner "un grand coup de balai", faut-il forcer les élus à publier leur patrimoine ? Faut-il remanier le gouvernement ? Faut-il relancer la lutte contre les paradis fiscaux ? Faut-il plus de contrôles fiscaux ? Faut-il... faut-il... ? Mais surtout, ces recettes éculées car toutes déjà tentées avec le succès que l'on voit, auront-elles le moindre effet à long terme ?
Voilà une affaire qui fait couler de l'encre. Faut-il profiter de l'affaire Cahuzac pour donner "un grand coup de balai", faut-il forcer les élus à publier leur patrimoine ? Faut-il remanier le gouvernement ? Faut-il relancer la lutte contre les paradis fiscaux ? Faut-il plus de contrôles fiscaux ? Faut-il... faut-il... ? Mais surtout, ces recettes éculées car toutes déjà tentées avec le succès que l'on voit, auront-elles le moindre effet à long terme ? Le président remontera-t-il dans les sondages après l'utilisation de l'une ou l'autre de ces solutions ? La vie de M. et Mme Michu changera-t-elle d'un iota ?
François Hollande a été élu car il portait la promesse d'un changement radical de politique. La fin des petites affaires entre amis, la fin d'un climat délétère exacerbant tous les mauvais penchants humains à base de shoots de "droite décomplexée".
Pour des raisons assez évidentes, sa gestion du pouvoir est assez proche de celle de Nicolas Sarkozy. Une politique social-démocrate, plus ou moins centriste, peut-être un peu plus centre-droit que centre-gauche, un usage immodéré du compromis. Pas de révolution, de changement d'époque. Son ennemi annoncé, "la finance" se porte bien, merci pour lui. Les extrêmes se renforcent. Les politiques règlent toujours leurs petites affaires avant de s'occuper des problèmes de ceux qui les ont élu. Tout est pour le...