Les œuvres numériques, la propriété intellectuelle et l'argent
(Dans une époque pas si lointaine que ça, des moines copistes et les représentants de l'Eglise apostolique romaine criaient au scandale : un homme osait les défier en leur retirant le monopole de l'écrit et de sa diffusion. Il venait d'inventer l'imprimerie. Le salaud. Ordure. Pourri.
(Dans une époque pas si lointaine que ça, des moines copistes et les représentants de l'Eglise apostolique romaine criaient au scandale : un homme osait les défier en leur retirant le monopole de l'écrit et de sa diffusion. Il venait d'inventer l'imprimerie. Le salaud. Ordure. Pourri.)
Il y a de nombreuses choses à dire au sujet des œuvres numériques : sur leur qualité, leur diffusion, leurs supports, leur coût, leur protection, leur capacité à faire disparaître les anciens supports analogiques…ou pas. Tellement de choses à dire, que cet article ne les abordera pas toutes. Mais une chose sera abordée : la raison d'être des "objets culturels", leur vocation, leur propriété et leur prix. Dans un monde de la profusion "immatérielle", de nombreuses confusions sont entretenues, des paradoxes souvent étonnants qui, si l'on gratte un peu, révèlent des coulisses parfois peu glorieuses. D'un vieux monde pervers et monopolistique qui s'accroche pour ne pas disparaître.
Au départ est l'auteur
Oui, camarades syndiqués des filières de production audio-visuelles et de l'édition, sans auteur, il n'y a rien. Que dalle. Vos patrons buveurs de champagne et adeptes de manucures hors-de-prix peuvent retourner dépenser leurs rentes d'héritage dans des filières moins glorieuses où le cambouis tient la place du micro ou du traitement de texte. Ce qui est nommé industrie, du livre, du disque, (voire du du cinéma), repose...