Les membres de la rédaction de Reflets n'ont pas été pris en otage
Vous avez sans doute lu dans la presse que toute la rédaction de Reflets avait été prise en otage. C'est faux. Nous tenions à rassurer nos lecteurs, les journalistes de Reflets n'ont pas été pris en otage. Nous allons et venons librement, personne ne pointe une arme sur nos tempes, nous ne vivons pas reclus dans une cave, enchaînés, nous pouvons aller au restaurant ou nous cuisiner de bons petits plats. Tout va bien.
Vous avez sans doute lu dans la presse que toute la rédaction de Reflets avait été prise en otage. C'est faux. Nous tenions à rassurer nos lecteurs, les journalistes de Reflets n'ont pas été pris en otage. Nous allons et venons librement, personne ne pointe une arme sur nos tempes, nous ne vivons pas reclus dans une cave, enchaînés, nous pouvons aller au restaurant ou nous cuisiner de bons petits plats. Tout va bien.
Il y a ces derniers jours une inflation des déclarations sur la prise d'otages en cours. Elle est énorme. Notez bien, ce sont près de 70 millions de personnes à qui l'on a arbitrairement retiré leur liberté. Ils sont sous la contrainte d'un arme et ne peuvent plus quitter leur lieu de rétention. Décidément, le terrorisme est passé à une échelle qui restait jusque là insoupçonnable. Combien de djihadistes au regard injecté de sang a-t-il fallu pour attraper tous les Français, les jeter dans des caves aveugles et humides?
Le sens des mots
De gauche, de droite, tous les politiques parlent de LA prise d'otages en cours. Ce n'est pas une question d'idéaux politiques. Mais c'est une question de vocabulaire. Car les mots ont un sens. Et d'ailleurs ce sens peut varier sensiblement d'un individu à l'autre. Par exemple, l'auteur de ces lignes se fait une idée plus ou moins précise de ce que "être pris en otage" veut dire. Mais les anciens otages au Liban, en Syrie, en Irak, ont certainement une idée...