Les devoirs de la charge de Nicolas Sarkozy
Dans la grande tradition du sarkozysme, sur le mode "plus c'est gros, plus ça passe", l'ancien président s'est fendu d'une déclaration tristement amusante sur sa page Facebook en réaction à sa mise en examen dans le cadre de l'affaire Bettencourt : « Je veux affirmer qu'à aucun moment dans ma vie publique, je n'ai trahi les devoirs de ma charge.
Dans la grande tradition du sarkozysme, sur le mode "plus c'est gros, plus ça passe", l'ancien président s'est fendu d'une déclaration tristement amusante sur sa page Facebook en réaction à sa mise en examen dans le cadre de l'affaire Bettencourt :
« Je veux affirmer qu'à aucun moment dans ma vie publique, je n'ai trahi les devoirs de ma charge. »
Cher Nicolas, vous qui êtes juriste, relisez lentement le préambule de la constitution française du 4 octobre 1958 :
"Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004."
Souvenez-vous, Nicolas... Lorsque vous étiez président, avec vos amis Claude Guéant et Brice Hortefeux, vous avez mené un gros projet. Celui du rapprochement entre la France et la Libye. Dans ce cadre, vous avez poussé la vente d'un système d'écoute global de la population libyenne par Amesys. Cette vente a été traitée avec un certain Abdallah Senoussi, beau-frère du colonel Kadhafi. Ce monsieur était, déjà à l'époque, condamné en France par contumace pour sa participation très active dans la réalisation de l'attentat du DC10 d'UTA qui a fait 170 morts.
Vendre un système de surveillance des...