Les bourreaux de la crise passent-ils aux aveux ?
Banques centrales, FMI, plusieurs signaux tendent à montrer que les institutions largement coupables de l'aggravation de la crise financière sont en train d'opérer un virage idéologique en admettant leurs erreurs, devant les évidences factuelles, mais aussi la pression de nouvelles écoles de pensée. Le peuple a raison d'avoir mal au QE... Tout d'abord, la Banque d'Angleterre commence à battre en retraite.
Banques centrales, FMI, plusieurs signaux tendent à montrer que les institutions largement coupables de l'aggravation de la crise financière sont en train d'opérer un virage idéologique en admettant leurs erreurs, devant les évidences factuelles, mais aussi la pression de nouvelles écoles de pensée.
Le peuple a raison d'avoir mal au QE...
Tout d'abord, la Banque d'Angleterre commence à battre en retraite. Dans un intéressant rapport publié en juillet dernier à l'attention du Trésor britannique, la Banque centrale le reconnaît : sa politique de quantitative easing n'est pas neutre sur la répartition des richesses. La Banque explique en conclusion de son étude (que corroborent les conclusions d'une autre étude universitaire venant tout juste de paraître) :
"En soutenant le prix d'une certaine gamme d'actifs financiers, les rachats d'actifs ont boosté la valeur de la richesse financière des ménages en dehors des fonds de pension, mais cela est lourdement asymétrique puisque les 5 % de ménages les plus riches possèdent 40 % de ces actifs."
La Banque tente certes de se justifier en invoquant le fait que sa politique monétaire a permis d'éviter un effondrement financier pire encore, mais trop tard, le mot est lâché : asymétrique ! C'est en effet sur ce point précis que le bât blesse : selon quel principe démocratique une banque centrale devrait-elle...