Les blagounettes de Christine Laboulette Lagarde sont-elles révélatrices de quelque chose ?
C'était le bon temps. Christine Laboulette Lagarde était ministre du Budget. Elle indiquait au Journal du Dimanche que le plan de sauvetage de la Grèce ne coûterait rien au contribuable français. Et ça passait comme une lettre à la poste. Comme quand François Hollande raconte que la crise est derrière nous (attention François, elle court vite).
C'était le bon temps. Christine Laboulette Lagarde était ministre du Budget. Elle indiquait au Journal du Dimanche que le plan de sauvetage de la Grèce ne coûterait rien au contribuable français. Et ça passait comme une lettre à la poste. Comme quand François Hollande raconte que la crise est derrière nous (attention François, elle court vite). Une fois mutée au FMI par la grâce de Nicolas Sarkozy, où elle bénéficie de la bienveillante protection du gouvernement actuel, comme l'a raconté le Canard Enchaîné il y a quelques temps, Christine Laboulette Lagarde nous a bombardés de communiqués de presse tous plus optimistes les uns que les autres. A chaque accord (de la dernière chance) de sauvetage d'un domino pays, l'ineffable Christine nous annonce un retour à la croissance, une amélioration très rapide sur le front du chômage, que sais-je. Et tout le monde rend compte de ses propos, sans les remettre en cause plus que cela.
Il y a quelques jours, le 1er juin, elle considérait encore que la Grèce était sur la bonne voie. Tout est en passe d'être réglé, les banques sont assainies, alléluia, merci mon dieu beau capitalisme et ta main invisible. Avant de faire un petit mea culpa quelques jours plus tard et d'expliquer que oui, finalement, tous ces plans n'avaient pas été aussi efficaces qu'espéré... Sans blagues ?
Les Grecs le savent, mais Christine ne doit pas loger chez l'habitant quand elle fait un saut dans le pays....