#Leak : Revolutionner la quête de la transparence
Depuis plus de deux ans maintenant les fuites d'informations (ou "leak") pleuvent sur la toile. Le début de ce mouvement pourrait-il être attribué à Assange et à son équipe ? Où ont-ils simplement su sentir l'air de leur temps ? Si la fameuse plateforme a d’abord décollé doucement, c’est grâce à Bradley Manning que Wikileaks va gagner ses lettres de noblesse. Le 25 juillet 2010, Wikileaks publie les journaux de la guerre en Afghanistan.
Depuis plus de deux ans maintenant les fuites d'informations (ou "leak") pleuvent sur la toile. Le début de ce mouvement pourrait-il être attribué à Assange et à son équipe ? Où ont-ils simplement su sentir l'air de leur temps ? Si la fameuse plateforme a d’abord décollé doucement, c’est grâce à Bradley Manning que Wikileaks va gagner ses lettres de noblesse.
Le 25 juillet 2010, Wikileaks publie les journaux de la guerre en Afghanistan. Le 22 octobre 2010, c'est au tour des journaux de la guerre en Irak, journaux compilés par l'armée américaine entre 2004 et 2009. Enfin le 28 octobre, le site commence à publier le troisième volet de leurs "mégas-leaks" : l'ensemble des câbles diplomatiques issus des différentes ambassades américains à travers le monde. Ces trois gros coups vont propulser le site sur le devant de la scène, avec tous les désagréments qui vont avec. Bradley Manning est arrêté, emprisonné sans procès dans des conditions dignes de Guantánamo. Assange, lui, se retrouve assigné à résidence en Angleterre, traqué par les instances judiciaires de trois pays différents avec en ligne de mire un procès pour espionnage sur le territoire américain. Les états occidentaux vont s'attaquer à WikiLeaks et à ses soutiens en visant, en premier lieux, sa structure financière.
Cette chasse aux sorcièrex ne va pas arrêter le mouvement.
Dés début 2011, surfant sur la vague des révolutions arabes, le mouvement Anonymous s'étoffe...