Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'enfance au taquet...
Il a reçu un courrier à son adresse personnelle !
Au secrétariat d'État à la protection de l'enfance, les citoyens n'ont pas le droit d'écrire au secrétaire d'État chez lui et les journalistes n'ont pas le droit de parler à sa cheffe de cabinet sans passer par une chargée de presse. Manants...
Branle-bas de combat soudain au secrétariat d'État à la protection de l'enfance. Adrien Taquet a reçu un courrier de la part d'un ancien enfant placé. Alors que ses précédentes démarches auprès des collaborateurs étaient restés... lettre morte, celui-ci a décidé de mandater un huissier pour remettre un courrier au domicile d'Adrien Taquet. Coup de téléphone immédiat de la cheffe de cabinet, Madame Baltis Méjanès. Conjonction de planètes ? Reflets était justement en train d'interviewer l'auteur du courrier et d'évoquer son procès en cassation contre l'État. Nous assistons médusés à l'entretien téléphonique. Le ministre est très surpris par la démarche et c'est un problème de sécurité. Les menaces à peine voilées laissent entendre qu'un service va être saisi. Dans un souci de bonne administration des deniers publics, Reflets.info souhaite résoudre cette enquête avant même qu'elle ait commencé. Inutile de mandater la DGSI, inutile de mettre juges et experts variés sur le coup. Nous allons, au passage, ré-expliquer que l'anonymat sur Internet dont parlent tant les politiques, c'est impossible. Y compris pour eux-mêmes, y compris si des équipes de nettoyage et de e-réputation ont été mandatées pour remettre les compteurs à zéro. Y compris aussi, si la cheffe de cabinet, Baltis Méjanès, par ailleurs conseillère en charge des questions numériques d'Adrien Taquet et précédemment de Nathalie Kosciusko-Morizet s'est...