Le Qatar, la France sont dans un bateau, le terrorisme ne tombe pas à l'eau, que reste-t-il ?
Photo : Orban-Pool/Sipa/Rex Et si vous avez un peu de temps, vous pouvez aussi revoir le documentaire Syriana qui tente d'expliquer le chaos dans lequel les "dirigeants" politiques et économiques plongent le monde. Certains pour le pouvoir, d'autres pour l'argent. Ceux qui payent le prix sont toujours les mêmes.
François Hollande et l'émir du Qatar, le Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à l'Elysée, le 23 juin 2014. (ERIC FEFERBERG / AFP)
François Hollande et Nicolas Sarkozy sont Charlie. C'est une bonne nouvelle. On n'a jamais autant parlé de renseignement. C'est un drôle de hasard. Car les deux hommes ont un rôle non négligeable dans ce domaine. Nicolas Sarkozy était un gros consommateur d'informations remontées par les services, à son plus grand profit. Il est aussi l'homme qui était aux manettes lorsque s'est montée l'ignoble opération "Amesys en Libye". Opération qui a mené, comme en ont témoigné des victimes, à la torture d'opposants dans ce pays (l'affaire est actuellement à l'instruction à Paris). Nicolas Sarkozy est également au centre d'un rapprochement périlleux et très intéressé avec le Qatar. François Hollande a fait la preuve de la "continuité de l'Etat" en poursuivant la très bonne relation entretenue par notre pays avec le Qatar. A tel point que l'une des premières personnalités rencontrées par François Hollande au cours du premier mois de sa présidence n'était autre que le premier ministre qatari. Cette proximité avec ce petit Etat n'a jamais pâti du tombereau d'articles documentés pointant le soutien implicite ou direct des autorités au...