Le paradoxe des chatbots comme ChatGPT à l’ère de l’intelligence artificielle
Restés enfermés et ne pas grandir ou s’ouvrir et mourir
Les experts de la blockchain, avant d’être ceux du Metavers puis des NFT et désormais de l’IA, ont un message pour vous : l’intelligence artificielle va renverser la table. Surtout ChatGPT ou Bard. Rien n’est moins sûr, voici pourquoi.
Les annonces se multiplient. Open AI a lancé ChatGPT 4, bien plus «puissant» que ChatGPT 3.5, accessible gratuitement pour le grand public. Google a ouvert la porte (pas pour les Européens) de Bard. Microsoft n’est pas en reste et en dépit de ses plantages répétés dans le domaine, a remis en selle Bing Chat. Et puis il y a ceux dont on parle moins mais qui sont peut-être plus inquiétants, les outils de création de visuels. Les Pythies de cyber-Delphes n’ont plus assez de mots. Ces «intelligences artificielles» vont tout chambouler. C’est la mort de centaines de milliers, de millions, de postes de travail. Adieu aux créatifs, au revoir les créateurs de contenus au premier rang desquels, les journalistes. Hasta la vista les photographes, les codeurs informatiques, les créateurs de sites Web! Finito ! Remplacés par l’IA. Super-ChatGPT aura votre peau et si ce n’est lui, ce sera son cousin Bard. Minute papillon. Ce n’est pas aussi simple. De fait, les modèles de langage de type ChatGPT sont confrontés à un paradoxe et pour l’instant, personne ne va le résoudre. Explications.
La première grosse tentative de lancement en orbite d’un tel outil avait défrayé la chronique. En 2016, «Tay», précurseur de ChatGPT, avait mis moins de 24 heures pour devenir nazi, complotiste, pro-inceste et misogyne. Tout le monde a beaucoup appris de ce fail. Sauf les nouveaux experts en intelligence artificielle.
Les modèles de langage, sorte de chatbots améliorés, sont conçus pour donner l’impression...