Le monde orwellien de l'information, c'est maintenant (#1984)
Le journalisme est une pratique professionnelle très large. Il n'y a pas un type de journaliste, une sorte de modèle qui donnerait le "La" à tous les autres. Certains relayent les informations de [la centrale française de l'information] l'AFP, et les "habillent", d'autres mettent bout-à-bout des actualités récupérées par des confrères.
Le journalisme est une pratique professionnelle très large. Il n'y a pas un type de journaliste, une sorte de modèle qui donnerait le "La" à tous les autres. Certains relayent les informations de [la centrale française de l'information] l'AFP, et les "habillent", d'autres mettent bout-à-bout des actualités récupérées par des confrères. Il y a des journalistes assis, d'autres debout, en mouvement, des journalistes qui analysent, qui n'analysent pas, qui creusent ou non, enquêtent, fouillent, vont sur le terrain, ou au contraire, relayent principalement le message de groupes d'intérêts.
Toutes ces formes de journalisme créent ce que l'on nomme "l'information". Et dans un monde complexe, hétérogène, aux politiques d'influence d'une puissance historique incomparable, recouvert de technologies [de l'information] en perpétuelles améliorations, le journalisme continue, malgré tout, à pratiquer son activité de manière [majoritairement] uniforme. Majoritairement, mais pas intégralement, puisque des hisoires commencent à être racontées avec l'aide de nouveaux acteurs — qui peuvent être nommés de façon large — les hackers.
Poitras et Greenwald, avec les révélations d'Edward Snowden en sont un exemple frappant. Reflets, avec les affaires Amesys, Qosmos, en est un autre. Ces nouvelles manières d'aborder les réalités — beaucoup par et — grâce à Internet, offrent une autre vision du...