Le lobbyisme en marche avec Gérald Darmanin
Une bourde, deux bourdes, trois bourdes...
Mais où vont-ils chercher tout ça ? Les ministres, dans la foulée d'Emmanuel Macron, accumulent les erreurs de communication.
Les derniers jours ont été riches en bourdes. Alors que la situation sociale et politique restent très tendues, que les gilets jaunes s'apprêtent à faire passer un printemps coloré au gouvernement, les membres de ce dernier multiplient les sorties hors-sol.
C'est d'abord Marlène Schiappa qui s'y est collée. Première salve, la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, tacle dans Télé-Loisirs les émissions Cash Investigation et Envoyé Spécial d'Élise Lucet sur France 2 :
« Je suis en effet interpellée par ce que le format est devenu. Je trouve que quand on montre sans cesse, sur le service public de surcroît, aux gens des exemples de politiciens corrompus, d'hommes et de femmes politiques véreux, de gens qui détournent de l'argent, de gens haineux et magouilleurs, etc. Quand on ne leur montre que ça, je crois qu'on installe dans l'esprit des gens 'Waouh, ils sont tous comme ça'. Et je trouve que c'est un peu une forme de populisme de dire qu'ils sont tous pourris »
Le journalisme d'investigation serait donc une forme de populisme selon la pasionaria de la République en Marche. Au lieu de s'intéresser à ce qui dysfonctionne, les journalistes feraient mieux de raconter des belles histoires.
« J'aimerais que de temps en temps, il y a ait de belles histoires (...) Des personnes qui - souvent pour pas grand-chose - s'engagent au...