Le détournement d'attention comme méthode politique
C'est une technique pratiquée dans les arts martiaux depuis la nuit des temps : le détournement d'attention. Un mouvement détourne l'attention de l'adversaire qui est alors frappé à un autre endroit. L'attaquant peut espérer terminer ainsi le combat. Il existe des variantes plus ou moins élaborées, mais la plus courante est celle de l'attaque dans l'attaque. Le cerveau est bien fait. S'il peut parer une attaque, il a plus de mal pour en arrêter deux simultanées. Trois, cela devient impossible.
C'est une technique pratiquée dans les arts martiaux depuis la nuit des temps : le détournement d'attention. Un mouvement détourne l'attention de l'adversaire qui est alors frappé à un autre endroit. L'attaquant peut espérer terminer ainsi le combat. Il existe des variantes plus ou moins élaborées, mais la plus courante est celle de l'attaque dans l'attaque. Le cerveau est bien fait. S'il peut parer une attaque, il a plus de mal pour en arrêter deux simultanées. Trois, cela devient impossible. Il semble bien que nos politiques aient appris des arts de combat et qu'ils usent à outrance du détournement d'attention. Nicolas Sarkozy en avait un art subtil. Il avait choisi la méthode du deux pas en avant, un pas en arrière (si vous savez compter, vous avez compris qu'il a avancé d'un pas en mimant une retraite) tout en lançant une nouvelle attaque, généralement un incongruité plus grosse que la précédente, ce qui masquait le pas en avant réalisé. François Hollande et Manuel Valls ne sont pas en reste.
Alors que les journaux relatent chaque jour un peu plus les brutalités policières contre les manifestants opposés à la Loi El Khomri, vient de surgir un nouveau "sujet" qui tourne en boucle et déclenche une pluie d'avis d'experts plus ou moins sérieux. C'est le salaire de Carlos Ghosn. Sujet de Une du la newsletter éco du Monde.fr.
Tu vas voir ma loi !
Et si la couverture du sujet faiblit, pas de...