Le commerce des outils de surveillance vers la Chine avec l'aide de la France...
Tout va bien sur le front de la vente de produits de surveillance, merci pour la filière. On aurait pu croire que l'inscription dans l'arrangement de Wassenaar des outils à double usage bien connus des lecteurs de Reflets, comme ceux d'Amesys ou de Qosmos, allaient mettre un frein à ce petit commerce. C'était sans compter sur l'aide de la France à ses entreprises "innovantes".
Tout va bien sur le front de la vente de produits de surveillance, merci pour la filière. On aurait pu croire que l'inscription dans l'arrangement deWassenaar des outils à double usage bien connus des lecteurs de Reflets, comme ceux d'Amesys ou de Qosmos, allaient mettre un frein à ce petit commerce. C'était sans compter sur l'aide de la France à ses entreprises "innovantes". Ce matin, Ubifrance, l’Agence française pour le développement international des entreprises, organisait une sympathique conférence Web sur "Le marché des équipements de sécurité" en Chine.
Ubifrance a identifié les besoins des autorités Chinoises, le ministère de la sécurité publique et la police armée populaire, pour être précis, et précise d'emblée : "l'Etat français n'a pas l'intention de brider vos activités en Chine". Ouf, on a eu peur.
Une question dans la salle : peut-on vendre des drones ? Réponse d'Ubrifrance : oui, cela existe déjà. Des entreprises européennes en vendent, mais il faut sans doute qu'ils ne puissent pas emporter d'armes. Par ailleurs, les logiciels de reconnaissance faciale pour mettre dans les gares, les métros ou les aéroports seront fortement appréciés.
Pour les biens à double usage, il suffit de consulter les règles européennes pour ne pas faire d'impair :
Plus direct, un participant demande dans la fenêtre de discussion si les autorités chinoises ont...