La vérité, le droit et le macronisme sont sur un bateau...
Les deux premiers tombent à l'eau et se noient
Les délires sur le mode « faits alternatifs » et « post vérité » ne sont finalement pas réservés à Trump et ses adorateurs. La gestion de la crise des agriculteurs démontre que par peur d'une « Jacquerie », par veulerie, le gouvernement, piloté en sous-main par Emmanuel Macron est capable de s'assoir sur le droit et d'énoncer des mensonges plus gros que l'ego du président lui-même. C'est dire.
« En tant que ministre de l'intérieur, à la demande du président et du premier ministre, je les laisse faire », à expliqué Gérald Darmanin sur TF1. Il faut bien écouter le ministre et ne pas se focaliser immédiatement sur la suite de son discours. C'est à la demande d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal que le ministre de l'Intérieur impose aux forces de l'ordre de ne pas intervenir contre les agriculteurs en colère. L'exécutif décide donc désormais de manière complètement arbitraire qui peut manifester, mettre le feu, ravager des parkings de supermarchés, bloquer la circulation sur des centaines de kilomètres de routes sans risquer la moindre répercussion. Emmanuel Macron et Gabriel Atal ont demandé à Gérald Darmanin de les « laisser faire ».
Devant Gilles Bouleau, un journaliste de TF1 pourtant pas soupçonnable d'être à la solde de l'extrême-gauche mais totalement éberlué, le ministre a précisé ses propos. « Est-ce que les agriculteurs ont le droit de revendiquer ? Est-ce qu’ils souffrent ? Oui, ils souffrent et ils ont le droit de revendiquer. Est-ce qu’on doit les laisser faire sans envoyer les CRS ? Oui. Je les laisse faire ». Tout de même, relève Gilles Bouleau, les agriculteurs ont défoncé la grille de la préfecture de Bordeaux... « Est-ce que les agriculteurs s’en prennent aux policiers ou aux gendarmes ? Est-ce qu’ils mettent le feu aux bâtiments publics ? », explique le ministre de...