La triste vie des riches de niche
Généralement aux abords de Noël, alors que la nation, ou tout au moins la partie la plus aisée, s'apprête à faire bombance, les médias s'intéressent alors aux malheureux. C'est un peu de notre tradition chrétienne qui s'exprime comme à la sortie de la messe de minuit, lorsque le bon bourgeois, pour le salut de son âme, distribue quelques pièces aux mendiants avant d'aller se taper la poularde aux marrons.
Mais cette année, macache, les orphelins de la Sarkozie ont décidé de jouer les troubles fêtes et nous proposent un autre scénario. Point de trève pour les clients du confiseur, pas de larme de champagne aux crocodiles, les avocats fiscalistes ont lancé l'offensive avant la clôture du bilan annuel, il y a un marché à prendre, celui de la grosse thune et du transfert international, je suis sur un coup, j'investis dans le Thalys à la hausse. Top départ.
Déjà, certains, sans doute en manque d'affection présidentielle ou privés de quelque facilité particulière, nous avaient fait le chant du départ version volaille, pigeons sans tête pleurant les miettes sur le pavé parisien. La vie...