La sécurité informatique, c'est un peu deux poids, deux mesures
La Matrice, ça fait un peu mal aux fesses... depuis 23 ans
Il y a sécurité informatique et... sécurité informatique. Entre ce que ce petit monde donne à voir et la réalité, il y a un monde. Bienvenue dans la Matrice
Il est beau ce monde que l'éco-système a construit. Au fil des plaquettes sur papier glacé vantant les mérites de telle ou telle solution de sécurité informatique, au détour de telle ou telle déclaration d'officiels gouvernementaux, derrière le sourire "ultra bright" des commerciaux et autre patrons de pépites de la sécurité informatique, il y a un monde parfois moche, pourri par le non dit et le mensonge.
A l'époque où Guillermito était poursuivi par les branquignoles de Tegam, tout le secteur de la sécurité informatique, à quelques rares exceptions près, s'est tu. C'est fort dommage. C'était une occasion de mettre à l'index un canard boîteux. Mais un canard boîteux qui avait des contrats avec le gouvernement français...
Il est lisse, ce monde de la sécurité informatique qui n'embauche pas de hackers. Il faut lire la réponse de Philippe Courtot : "Nous avons une politique très claire: nous ne recrutons pas de hackers. Que certains le fassent, ou que les gouvernements trouvent un intérêt, parfois, à utiliser leurs compétences, ça les regarde." Un Must. Le moteur de vulnérabilités de Qualys a été codé par des hackers. Et même par les meilleurs. Il est tellement touchy et incontournable que personne n'a jamais vraiment pu mettre à jour les babasses sur lesquelles il tourne. Mais chuuuut... Où croyez-vous qu'ont fini tous les hackers qui ont marqué les débuts d'Internet ? Dans une grotte ? Dans une boutique...