La redoutable stratégie des barbares digitaux
Vous l'avez sans doute déjà compris, parler de numérique est un peu ringard. Ne parlons pas de l'horrible terme "d'informatique" à ranger désormais dans le tiroir poussiéreux des technologies absconses du XXème siècle. Le bon terme, pour parler technologies de l'information (là aussi c'est ringard) est américain — si l'on veut un tant soit peu paraître à la pointe des dernières tendances (toujours technologiques) — et il réunit tous les fantasmes de la geekerie startupienne : le digital.
Vous l'avez sans doute déjà compris, parler de numérique est un peu ringard. Ne parlons pas de l'horrible terme "d'informatique" à ranger désormais dans le tiroir poussiéreux des technologies absconses du XXème siècle. Le bon terme, pour parler technologies de l'information (là aussi c'est ringard) est américain — si l'on veut un tant soit peu paraître à la pointe des dernières tendances (toujours technologiques) — et il réunit tous les fantasmes de la geekerie startupienne : le digital.
"Didjitôl" si tu prononces bien. Mais comme tu es Français, tu dis digital. Le doigt. Le même mot que pour l'empreinte digitale. Qui ne signifie rien d'autre en français que le doigt. Un peu comme si, pour parler des voitures, de l'automobile, on utilisait le mot anglais "car". Ce qui pourrait donner : j'ai acheté une car, car j'avais besoin d'en changer. Oui, bon, l'exemple est moyen, mais vous voyez ce que je veux dire.
De la stratégie digitale et des barbares qui vont tout disrupter
Une bonne policy digitale, enfin une bonne stratégie, parce que bizarrement, là, on garde le terme français, passe par la disruption. Tout le monde le sait et on se demande s'il est nécessaire d'en parler plus avant. Même Macron s'est emparé du concept, puisqu'il est un "candidat disruptif". Pour épater la galerie des ignares, parlons de disruption. Mais vite fait.
La disruption, c'est de...