La presse, Gaza et Israël
Accords d'Oslo / 1993 - Photo : Vince Musi / The White House Doit-on choisir son camp dans ce conflit asymétrique qui oppose la droite dure Israélienne et le Hamas ? Certains journaux le font. D'autres, se contentent de rapporter, jour après jour, inlassablement la liste des atrocités. Est-ce une bonne "voie" ? Sans doute pas. La surenchère dans l'horreur, d'un côté ou de l'autre, ne peut qu'entraîner une action pire encore, une radicalisation chaque jour plus rigide de part et d'autre.
Accords d'Oslo / 1993 - Photo : Vince Musi / The White House
Doit-on choisir son camp dans ce conflit asymétrique qui oppose la droite dure Israélienne et le Hamas ? Certains journaux le font. D'autres, se contentent de rapporter, jour après jour, inlassablement la liste des atrocités. Est-ce une bonne "voie" ? Sans doute pas. La surenchère dans l'horreur, d'un côté ou de l'autre, ne peut qu'entraîner une action pire encore, une radicalisation chaque jour plus rigide de part et d'autre. Le rôle de la presse ne devrait-il pas être de minimiser la portée médiatique de ceux qui poussent à la guerre et de maximiser la voix de ceux qui appellent à la paix des deux côtés ? Pourquoi ne pas faire sonner la voix des peuples éveillés plutôt que celles des "politiques" et de la haine ?
Pour ce qui est de la France, on trouve bien plus de références à la LDJ, au Betar et surtout, aux "hooligans" qui accompagnent immanquablement chaque fin de cortège de manifestations à connotation politique, quelles qu'elles soient, qu'à l'UJFP, par exemple, qui manifeste aux côtés des militants de la cause palestinienne. Pourquoi ? Les messages d'appel à la paix seraient-ils moins "vendeurs" que les hordes de casseurs qui, quel que soit le motif d'une manifestation, parviennent toujours à le masquer ?
La presse retient plus facilement les feux de...