La politique étrangère du quinquennat : au Kadhafi'rmament...
Combien étions-nous à nous dire que Nicolas Sarkozy franchissait une ligne jaune en invitant à Paris et en grande pompe le colonel Kadhafi ? Pour mémoire, tout avait commencé au lendemain de l'élection du président de la rupture. En juillet 2007, Nicolas Sarkozy décide de faire cavalier seul dans le dossier de la libération des infirmières Bulgares.
Combien étions-nous à nous dire que Nicolas Sarkozy franchissait une ligne jaune en invitant à Paris et en grande pompe le colonel Kadhafi ? Pour mémoire, tout avait commencé au lendemain de l'élection du président de la rupture. En juillet 2007, Nicolas Sarkozy décide de faire cavalier seul dans le dossier de la libération des infirmières Bulgares. Cet épisode rocambolesque marque le début d'une conception à la George Bush de la gestion des relations internationales : je fais ce que je veux et je vous merde... L'Union Européenne qui avait avancé sur ce dossier depuis longtemps était alors totalement court-circuitée par Nicolas Sarkozy, sa femme Cécilia et Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée.
Cet épisode est également fondateur pour ce qui est des relations entre le président Français et l'émir du Qatar. Le Qatar servant déjà de facilitateur financier.
Comme sur la plupart des dossiers qu'il a menés au cours de son quinquennat, Nicolas Sarkozy a fait le mauvais choix en matière de "diplomatie" française dans cette région du monde. Il a voulu ramener le colonel Kadhafi et Bachar el-Assad dans le concert des nations. A fréquenter des infréquentables notoires, on se brûle les doigts. Sur le même principe, Nicolas Sarkozy se vantait d'avoir ramené dans le camp républicain les électeurs Front National...
Bilan des courses ? Le colonel Kadhafi a fini piteusement, lynché dans son propre pays. Bachar el-Assad a passé les habits...