La période du n'importe quoi
Tous les candidats pour les présidentielles de 2012 ne sont pas encore officiellement déclarés. Pourtant dès ce soir, nous pourrions bien assister au début des grandes manœuvres de la pré-campagne. Le départ de Michèle Alliot-Marie semble acquis. Trop de gaffes successives pour une ministre qui jusque là n'en avait jamais fait, faute peut-être d'avoir fait quoi que ce soit.
Tous les candidats pour les présidentielles de 2012 ne sont pas encore officiellement déclarés. Pourtant dès ce soir, nous pourrions bien assister au début des grandes manœuvres de la pré-campagne. Le départ de Michèle Alliot-Marie semble acquis. Trop de gaffes successives pour une ministre qui jusque là n'en avait jamais fait, faute peut-être d'avoir fait quoi que ce soit.Trop de signaux négatifs, une porte trop grande ouverte sur les petites affaires pas toujours très avouables des uns et des autres avec les pays du monde arabo-musulman : cabinets d'avocats, ventes d'armes et de technologies avancées de surveillance de masse, rétro-commissions, conflits d'intérêts... Une gaffe de politique extérieure c'est donc aussi l'occasion de resserrer les boulons sur la politique intérieure, afin de permettre à l'UMP de se placer en ordre de bataille derrière Nicolas Sarkozy. Jusque là, rien d'extraordinaire, mais le Net oblige souvent à la réaction, tout va trop vite. Le gros problème va donc être de passer de l'ère de la stratégie bien établie à la stratégie faisant la part belle à du "tactique temps réel".
Objectif "plus de gaffe"
C'est à partir de maintenant que les appareils politiques vont avoir besoin de "ne plus faire de gaffe». Les coups vont voler dans tous les sens, il serait donc souhaitable de limiter ceux qui viennent de l'intérieur et qui font souvent le...