La (non) preuve numérique
Tout est désormais numérique. Nous avons tous, y compris les plus jeunes, une projection de nous-mêmes sur le réseau. Il y a, paraît-il, des "crimes" numériques. Plutôt des délits, mais ne tente-t-on pas d'assimiler ces délits à du terrorisme, à des guerres ? Ne parle-t-on pas de cybercrime et de cyberguerre à tout bout de champ ? Pourtant, la cyberguerre et le cyberterrorisme ne font que des cybermorts.
Tout est désormais numérique. Nous avons tous, y compris les plus jeunes, une projection de nous-mêmes sur le réseau. Il y a, paraît-il, des "crimes" numériques. Plutôt des délits, mais ne tente-t-on pas d'assimiler ces délits à du terrorisme, à des guerres ? Ne parle-t-on pas de cybercrime et de cyberguerre à tout bout de champ ? Pourtant, la cyberguerre et le cyberterrorisme ne font que des cybermorts. Bien moins grave, donc que la vraie guerre disséminée dans toutes les régions de la planète par les civilisations supérieures chères à Claude Guéant. Moins grave aussi que le terrorisme réel mené par des illuminés. Alors, si crime il y a, preuve (numérique) il doit y avoir pour confronter les auteurs à leurs actes, devant des tribunaux.
Sauf que ces preuves ne valent pas un kopeck.
1,2,3... coucou, une preuve sortie du chapeau !
Pour avoir été confronté à la justice dans l'affaire Tati/Kitetoa, je sais ce que valent les experts près les tribunaux. Ils ont parfois un titre un rien survendu. Ils sont surtout expert de rien du tout ou de tout autre chose que d'informatique. Même topo dans l'affaire Tegam/Guillermito. Si l'avenir des mis en cause n'était pas en jeu dans ces histoires, ce serait à mourir de rire.
Mais non, ce n'est pas drôle de voir quelqu'un qui a l'oreille d'un tribunal raconter n'importe quoi sur ce que vous avez supposément fait.
Ces pseudo-experts sortent n'importe quel lapin décharné...