La Loi du soupçon intérieur arrive : place à l'arbitraire
Photo : © Martin Colombet - @martincolombet On ne les compte plus. Les loi sur la sécurité, contre le terrorisme... C'est pour votre protection. Ne craignez rien, nous sommes un Etat de droit. Une démocratie. Et ceux qui votent ces lois sont l'émanation du suffrage universel. Donc, ils le font en votre nom. Attentifs, ensemble, contre les menaces... Oui, sauf que... La démocratie perd son ADN lorsqu'elle adopte les armes de ceux qui veulent la détruire.
Photo : Martin Colombet - @martincolombet
On ne les compte plus. Les loi sur la sécurité, contre le terrorisme... C'est pour votre protection. Ne craignez rien, nous sommes un Etat de droit. Une démocratie. Et ceux qui votent ces lois sont l'émanation du suffrage universel. Donc, ils le font en votre nom. Attentifs, ensemble, contre les menaces... Oui, sauf que... La démocratie perd son ADN lorsqu'elle adopte les armes de ceux qui veulent la détruire. Et c'est le cas depuis longtemps (aux Etats-Unis notamment). En attendant, vous entrez dans un Etat policier, dans un arbitraire complet et vous donnez les outils nécessaires à une dictature pour s'installer si un jour les "élus du peuple" étaient des apprentis dictateurs. Pour tout dire, à force de renoncements, le peuple de France (et ceux d'ailleurs) ne sont pas habilités à se plaindre de ces reculades de l'Etat de droit.
Comme l'ont très bien expliqué les Décodeurs du Monde, "le projet de loi "renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure", qui sera examiné par les députés à partir de lundi 25 septembre, reprend presque toutes les mesures pour les intégrer dans le droit commun".
Ce que nous réserve le gouvernement Philippe, c'est un bond en arrière inédit des libertés publiques. Les avocats, les juges, les associations, tout ce qui constitue généralement un contre pouvoir à l'exécutif le crie...