La Grèce, l'argument le plus foireux de la campagne
La droite l’a répété ad nauseam : avec François Hollande aux commandes, la France sera dans le même état que la Grèce d’ici peu. Prenons date avec cet article… Il faut être, soit stupide, soit de très mauvaise foi pour avancer un tel argument (sans oublier le peu de respect pour nos amis Grecs lorsque l'on lance "François Hollande au volant, Grèce au tournant"). Car avec François Hollande ou avec Nicolas Sarkozy, la France fonce tête baissée vers la situation des périphériques.
La droite l’a répété ad nauseam : avec François Hollande aux commandes, la France sera dans le même état que la Grèce d’ici peu. Prenons date avec cet article…
Il faut être, soit stupide, soit de très mauvaise foi pour avancer un tel argument (sans oublier le peu de respect pour nos amis Grecs lorsque l'on lance "François Hollande au volant, Grèce au tournant").
Car avec François Hollande ou avec Nicolas Sarkozy, la France fonce tête baissée vers la situation des périphériques. Ce n’est qu’une question de temps.
Parlons « bilan » deux minutes. L’Europe a cramé quelque 380 milliards d’euros pour « sauver » la Grèce (et surtout l’euro). Tout ça pour quoi ? Pour pas grand chose. A part un retour à la case départ.
La Grèce doit se plier aux exigences de l’Europe et ce n’est pas le cas ces jours-ci. Du coup, le versement des prochaines tranches d’aide pourrait ne pas être effectué. Et dans ce cas, les remboursements prévus ne devraient pas plus être réalisés par Athènes. Si la situation ne se débloque pas rapidement, la Grèce fera défaut assez rapidement. Juillet peut-être... Avec à la clef une très probable sortie de la zone et un retour à son ancienne monnaie. Tout ce que l’on voulait éviter à coup d’aides massives. Chaque jour, le nombre d’économistes « sérieux » (les mêmes généralement qui n’y croyaient pas un instant il y a un an) prédisant une sortie de l’euro pour la Grèce d’ici moins de douze mois, augmente… Il y a...