La Golf qui cache la forêt
Ah ! "Le scandale Volkswagen" ! "L'affaire VW" ! Bientôt, le "VWGate" ! Enfin un nouveau buzz pour faire vibrer la presse éco, le feuilleton business qui va faire couler l'encre et la sueur…
Ah ! "Le scandale Volkswagen" ! "L'affaire VW" ! Bientôt, le "VWGate" ! Enfin un nouveau buzz pour faire vibrer la presse éco, le feuilleton business qui va faire couler l'encre et la sueur… Et les autres constructeurs qui jouent les vierges effarouchées, n'osant pas trop enfoncer leur concurrent-mais-néanmoins-confrère, craignant sans doute que les patrouilles anti-fraude iront fouiller dans leurs propres recettes pour vendre leurs bagnoles bouffeurs de pétrole comme des machines roulant à l'eau claire.
Franchement, faut avouer que ce concert de trémolos plus ou moins improvisées ressemble beaucoup aux affaires de dopage qui ont frappé le cyclisme ou l’athlétisme dans le sport de haut niveau. C'est pas moi, c'est l'autre – mais bon, n'accablons pas les copains, ça pourrait nous retomber un jour sur le coin de la gueule.
Ça fait des décennies que les vendeurs de bagnoles nous font le coup de l'innovation qui tue, de la recherche-développement top-secrète pour sortir le "moteur propre" ultime – et ainsi perpétuer le règne de la voiture individuelle dans la société occidentale. A quelques mois de la fameuse conférence sur le climat (COP21) – corruption sémantique qui évite de nommer la raison du malaise, à savoir la course à l'énergie comme moteur fou du capitalisme –, il est certain que cette tricherie aux normes anti-pollution du n1 mondial Wolkswagen tombe plutôt bien pour faire...