La farce politique bat son plein à gauche comme à droite
Pas moyen de passer au travers. Les primaires socialistes sont sur tous les écrans, sur toutes les ondes. François Hollande est en tête au sortir du premier tour. Il annonce qu'il est "le candidat du changement." De son côté, l'UMP va nous servir son Nicolas Sarkozy, le président qui a déjà sauvé l'Union européenne trois fois (la dernière le 21 juillet) et qui s’apprête à le faire une quatrième fois. Soyons clair, le capitalisme tel que nous le connaissons est au bord de l'effondrement.
Pas moyen de passer au travers. Les primaires socialistes sont sur tous les écrans, sur toutes les ondes. François Hollande est en tête au sortir du premier tour. Il annonce qu'il est "le candidat du changement." De son côté, l'UMP va nous servir son Nicolas Sarkozy, le président qui a déjà sauvé l'Union européenne trois fois (la dernière le 21 juillet) et qui s’apprête à le faire une quatrième fois. Soyons clair, le capitalisme tel que nous le connaissons est au bord de l'effondrement. Et "candidat du changement" ou pas, personne n'y pourra rien. Cette situation favorise les extrêmes et condamne donc les électeurs à faire un choix cornélien : ne pas voter pour les guignols qui se présentent et favoriser les partis extrémistes comme le Front National ou voter pour des guignols qui promettent encore et toujours ce qu'ils ne peuvent pas tenir.
Les plans de soutien à la Grèce se succèdent. A chaque fois, la situation empire. Les CDS de la Grèce sont à un niveau tellement hilarant que tout politique ayant annoncé avoir sauvé l'euro devrait aller se cacher au fond de la Sibérie pendant le reste de sa vie. Mais non. Ils continuent de pavoiser, de dire qu'ils contrôlent la situation. Qu'ils vont sauver la Grèce, éviter l'effet domino...
Toute cette agitation autour de la situation économique mondiale est une vaste blague. Et aucun politique, de droite ou de gauche ne pourra remettre l'économie sur des rails moins...