La démocratie, ce n'est plus ce que c'était, ma bonne dame...
Oh, je sais... Le temps passe et l'on oublie. Je me souviens, moi, d'un homme. Il s'appelle Robert Badinter. Cet homme, est l'artisan de l'abolition de la peine de mort en France. C'était le 30 septembre 1981. Une paye. Depuis, le monde a changé. Doucement. D'abord imperceptiblement. Puis, de plus en plus clairement. Jusqu'à ce que la majorité soit assez décomplexée pour assumer une nouvelle vision. Un nouveau mode de fonctionnement.
Oh, je sais... Le temps passe et l'on oublie.
Je me souviens, moi, d'un homme. Il s'appelle Robert Badinter. Cet homme, est l'artisan de l'abolition de la peine de mort en France. C'était le 30 septembre 1981. Une paye. Depuis, le monde a changé. Doucement. D'abord imperceptiblement. Puis, de plus en plus clairement. Jusqu'à ce que la majorité soit assez décomplexée pour assumer une nouvelle vision. Un nouveau mode de fonctionnement. Un mode dans lequel on applique des peines automatiques, un monde dans lequel on veut ficher les enfants à partir de trois ans. Un monde du chacun chez soi et tant pis pour ceux qui sont nés du mauvais côté du mur. Un monde où l'on renvoie des clandestins dans un pays en guerre. Un monde où la peur, l'incertitude et le doute sont magnifiés par les dirigeants. N'ayez pas peur disait l'ancien pape. Non, n'ayez pas peur. Mais surtout, faites leur peur. Il est temps.
Ce monde a changé avec le règne de George Bush. Oussama ben Laden a bon dos. Noam Chomsky explique dans son billet en réaction à sa mort, que jusqu'ici, personne n'a pu prouver avec certitude, pas même les autorités américaines, qu'Oussama ben Laden était responsable de la tragédie du 11 septembre. Mais quel intérêt ? Il fallait un responsable. Celui-ci faisait l'affaire.
C'est tout ce qui a suivi qui laisse songeur. En quelques années, l'équipe de George Bush s'est affranchie de tous les garde-fous que la...