La crise financière européenne expliquée à Paulo
Exercice difficile : vulgariser une tempête financière profonde. Mieux… Faire de la prospective pour expliquer la suite de cette crise. Ses implications et son évolution. Paulo est loin d’être con. D’ailleurs, il a pour lui le bon sens près de chez vous qui fait tant défaut aux politiques qui le gouvernent. Paulo, je le croise tous les matins au Bar des Amis. Il me raconte les dernières nouvelles du monde et du village. Nouvelles qu'il passe dans un filtre très personnel, ce qui les pimente.
Exercice difficile : vulgariser une tempête financière profonde. Mieux… Faire de la prospective pour expliquer la suite de cette crise. Ses implications et son évolution. Paulo est loin d’être con. D’ailleurs, il a pour lui le bon sens près de chez vous qui fait tant défaut aux politiques qui le gouvernent. Paulo, je le croise tous les matins au Bar des Amis. Il me raconte les dernières nouvelles du monde et du village. Nouvelles qu'il passe dans un filtre très personnel, ce qui les pimente. Petit souci toutefois, Paulo n’a jamais fait d’économie et en plus, rien que pour l’emmerder, les gens qui trempent dans ce secteur, les financiers et les politiques, ont mis en place un jargon que Paulo ne comprends pas. Ce n’est pas un hasard, c’est fait pour. Essayons tout de même.
Mon cher Paulo, je vais te résumer en 2000 signes l’origine de la « crise de l’euro » dont tu suis l’évolution dans les pages éco du Parisien. Ce qui représente un feuillet et demi. C’est à dire un court, très court article dans un journal. Attention, top départ :
Les ménages s’endettent terriblement. Les banques inventent des produits financiers improbables, prêtent comme des folles. Les taux baissent, les banques se sentent mal. Elles ne se prêtent plus en entre elles. Certaines ont fait des folies. Du coup, elles invoquent l’incantation magique qui leur permet de gagner même quand elles perdent : « risque systémique ». Les...