La Cour pénale internationale pourrait enquêter sur les crimes de guerre américains
Voilà une information qui a reçu moins de couverture médiatique en France que les macronneries, les mélenchonneries ou autres vicissitudes de la télé réalité. Et pourtant... Pour tous ceux qui ont contemplé le concept de Démocratie plonger dans un abîme depuis 2001, c'est sans doute la meilleure nouvelle de ces vingt dernières années.
Voilà une information qui a reçu moins de couverture médiatique en France que les macronneries, les mélenchonneries ou autres vicissitudes de la télé réalité. Et pourtant... Pour tous ceux qui ont contemplé le concept de Démocratie plonger dans un abîme depuis 2001, c'est sans doute la meilleure nouvelle de ces vingt dernières années. Enfin, une institution internationale pourrait dire formellement que non, les démocraties ne luttent pas contre le terrorisme avec les mêmes armes que les terroristes. C'est justement ce qui les différencie de ces derniers. Elles ont des principes, des règles qui ne permettent ni d'enlever des gens aux quatre coins du monde, ni de les livrer à des pays pour qu'ils soient torturés, ni de torturer, ni d'enfermer des gens sans procédure judiciaire ni perspective de sortie ou même d'un procès, ni d'établir des prisons fantômes. Non, tout cela transforme la démocratie en autre chose. Une dictature, un État policier, voyou ? Le 3 novembre, donc, Fatou Bensouda, procureure générale de la Cour pénale internationale a fait une déclaration historique : "Il y a une base raisonnable pour penser que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont été commis en lien avec le conflit armé en Afghanistan".
Fatou Bensouda a demandé à la Cour de pouvoir entamer des investigations qui viseraient des militaires américains et des leaders de la CIA ainsi que des Talibans et des Afghans.
Il nous aura...