La compassion chrétienne façon Opus Dei
« Avec l’aide de la grâce, le chrétien découvre chez l’autre un enfant de Dieu, un frère de Jésus-Christ », prêche l’Opus Dei sur son site. La compassion, l’amour de l’autre, tout un programme que l’Opus Dei a mis en application de manière très personnelle avec le webmaster d’un site de prévention contre les dérives sectaires et les effets des sectes. En 1999, Prevensectes.com rend compte d’un rapport d’une commission parlementaire belge sur les sectes.
« Avec l’aide de la grâce, le chrétien découvre chez l’autre un enfant de Dieu, un frère de Jésus-Christ », prêche l’Opus Dei sur son site. La compassion, l’amour de l’autre, tout un programme que l’Opus Dei a mis en application de manière très personnelle avec le webmaster d’un site de prévention contre les dérives sectaires et les effets des sectes. En 1999, Prevensectes.com rend compte d’un rapport d’une commission parlementaire belge sur les sectes. Son site pointe vers le rapport qui indique que l’Opus Dei est considéré comme une secte. Mais ce n’est que onze ans plus tard que l’organisation, au détour d’une recherche via Google, découvre la page web. Ni une ni deux, un courrier est envoyé à Xavier Martin Dupont, webmaster : retirez tout de suite ce texte !
Le webmaster s ‘appuie sur le délai de prescription qui est de trois mois et refuse tout net. D’autant que ce rapport est cité par de nombreux autres sites. Les dérives de l’Opus sont connues de tous et de nombreux articles de presse en rendent compte.
Faisant preuve d’une véritable charité chrétienne, l’organisation porte plainte. Mais dura lex, sed lex, le Tribunal de grande instance de Paris déboute totalement l’Opus Dei. La prescription est bien de trois mois, il n’y a pas de loi divine qui permette à l’Opus de déroger à la règle.
L’affaire aurait pu s’arrêter là.
Mais l’Opus Dei interjette appel. S’attachant sans doute toujours à mettre en ce qu’il prêche sur son site : «...