La bourse ou la vie ?
Question centrale pour notre beau système en république populaire de France, qui a du empêcher de dormir ce week end notre président du pouvoir d’achat et des produits dérivés : la bourse, ou la vie ?
Question centrale pour notre beau système en république populaire de France, qui a du empêcher de dormir ce week end notre président du pouvoir d’achat et des produits dérivés : la bourse, ou la vie ?
A l’heure où le gigantesque château de cartes à rustine qu’est devenu le système financier mondial s’effondre, il semble que - dans le bassin Méditerranéen et aux alentours tout du moins, les différentes oligarchies se retrouvent les unes après les autres prises dans un étau entre leurs peuples - qui réclament des changements radicaux - et leurs ‘marchés’ qui réclament plus de sous (pour eux, et donc moins pour le peuple).
Tunisie, Egypte, Maroc, Jordanie, Syrie, Bahreïn, Yemen, Grèce, Espagne, Angleterre, Israël... L’idée que la France soit épargnée relève de la méthode Coué Barouinesque, tout aussi crédible qu’un nuage radioactif Ukrainien qui s’arrêterait aux frontières de notre beau pays.
Tout est prêt, pourtant, pour que le feu prenne : une oligarchie qui ne prend même plus la peine de se cacher, un taux de condamnation au pénal au sein du gouvernement qui fait passer un hall d’immeuble du 93 pour un jardin d’enfants, une Orwelisation de la société largement popularisée - pour ne pas dire symbolisée - par Hadopi, et pas la moindre perspective d’un coté comme de l’autre de l’échiquier politique, où les mafias en place rivalisent de démagogie (augmenter de 50% le budget de la culture à la veille d’un cataclysme financier mondial relevant, au choix, de l’incompétence...