La BCE, ta mère et Bilderberg
(Oh, hé, on arrête de délirer deux minutes là, on ne s'emballe pas, on reprend ses esprits : le rachat de dette par la BCE était attendu depuis des mois, demandé à corps et à cris par les technocrates-oligarques, et cette nouvelle permission ne change rien à la donne. Lancé à 180 km à l'heure tu appuies sur les freins tout en laissant ton pied appuyé à fond sur la pédale d'accélérateur alors que le mur est à 30 mètre, il se passe quoi ?
(Oh, hé, on arrête de délirer deux minutes là, on ne s'emballe pas, on reprend ses esprits : le rachat de dette par la BCE était attendu depuis des mois, demandé à corps et à cris par les technocrates-oligarques, et cette nouvelle permission ne change rien à la donne. Lancé à 180 km à l'heure tu appuies sur les freins tout en laissant ton pied appuyé à fond sur la pédale d'accélérateur alors que le mur est à 30 mètre, il se passe quoi ? Un gros crissement de frein, de la fumée noire et une caisse qui se jette sur le mur en y arrivant à 160. Mais dans un mur, qu'on y arrive à 160 km/h ou 180, ça change quoi ? Petite mise au point et état des lieux du grand bazar économique et politique en cours.)
Il est toujours amusant de voir la crédulité du plus grand nombre l'emporter quand l'analyse du pourquoi-on-en-est-arrivé-là est à la mode : le système en place ne serait que la conséquence de choix idéologiques plus ou moins judicieux, d'incompétences vaguement matinées d'arrivisme, de suivisme et d'arrogance, enfin bref : les dirigeants seraient juste des cons bornés, seulement intéressés par l'argent facile et une vision à court termes. En réalité, cette analyse de surface est tout à fait intéressante, mais pour ceux qui tirent les ficelles politiques et économique : il vaut mieux en réalité passer pour un abruti borné, un peu faible, que pour un machiavélique calculateur qui se goinfre sur le dos des peuples…et permet à un système...