L'opinion politique, ce truc fluctuant plus vraiment sous influence ?
L'année 2016 nous a enseigné quelques petites choses assez intéressantes. L'une d'entre elles, et pas des moindres, quand on y réfléchit bien, est la suivante : les opinions publique politiques sont en pleine mutation. Malgré l'immobilisme le plus parfait de la classe politique mondiale — ainsi que des caisses de résonances médiatiques diverses et variées qui tentent de décrire la réalité sous différents jours, fonction des intérêts des uns et des autres — les opinions publiques, donc, mutent.
L'année 2016 nous a enseigné quelques petites choses assez intéressantes. L'une d'entre elles, et pas des moindres, quand on y réfléchit bien, est la suivante : les opinions publique politiques sont en pleine mutation. Malgré l'immobilisme le plus parfait de la classe politique mondiale — ainsi que des caisses de résonances médiatiques diverses et variées qui tentent de décrire la réalité sous différents jours, fonction des intérêts des uns et des autres — les opinions publiques, donc, mutent. Oui, elles mutent. Mais qu'est-ce à dire ?
Une volonté (un peu trop) affichée de marché commun
Dans opinion, il y a "inion". Mais il y a aussi "op". C'est drôle non ? Oubliez ça, et passez à la suite. Jusque là, une opinion, ça se travaillait, au quotidien, sans trop de problèmes. Il suffisait d'ouvrir les journaux TV sur les mêmes sujets avec des angles différents mais qui arrivaient aux mêmes conclusions, pour que la masse informe des sous-citoyens abrutis par leurs programmes audiovisuels ait l'impression de s'être fait une idée sur les "grands sujets" d'actualité" qui comptent.
Même si cette masse allait (un peu) sur Internet, et qu'elle y trouvait des informations complémentaires, c'était quand même plutôt raccord avec la TV. Lire Le Monde ou Libé n'est pas vraiment un acte de résistance face au 20h de Pujadas, sur les grands sujets comme les petits. Parce qu'au fond, toute cette...