L'Elu
« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants … » Art. 2 de la Constitution française du 4 Octobre 1958, texte fondateur de la Vème République Française. L’élu est un être à part dans un Etat de droit. C’est bien pourquoi la Constitution a pris le soin de distinguer « le peuple » de « ses représentants » (Cf. Article 2 précité). Mais cette distinction ne confère pas à l’élu plus de droits qu’au citoyen.
« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants … » Art. 2 de la Constitution française du 4 Octobre 1958, texte fondateur de la Vème République Française.
L’élu est un être à part dans un Etat de droit. C’est bien pourquoi la Constitution a pris le soin de distinguer « le peuple » de « ses représentants » (Cf. Article 2 précité).
Mais cette distinction ne confère pas à l’élu plus de droits qu’au citoyen.
Ce statut à part ne lui confère pas même un simple devoir d’exemplarité vis-à-vis à des autres citoyens.
Non, ce statut à part va beaucoup plus loin.
Il confère à l’élu plus de devoirs et d’obligations que le commun des citoyens.
Toutes les affaires que nous vivons ces derniers mois, témoignent d’une conception de l’élu exactement inverse et qui a cours dans les élites politiques françaises actuelles.
Revenir au sens premier de l’élu, est la seule condition du retour à l’autorité.
Sinon...