Kadhafi espionnait sa population avec l’aide de la France
Redoutant sans doute le dispositif de surveillance américain Echelon, Kadhafi s'est tourné, comme d'autres dictateurs, vers les Français pour mettre en place une gigantesque infrastructure de surveillance de sa population, et l'étendue des tehnologies mise à sa disposition commence à apparaitre au lendemain de la chute du dictateur. Le Wall Street Journal ne rate jamais une occasion de taper sur une technologie non américaine.
Redoutant sans doute le dispositif de surveillance américain Echelon, Kadhafi s'est tourné, comme d'autres dictateurs, vers les Français pour mettre en place une gigantesque infrastructure de surveillance de sa population, et l'étendue des tehnologies mise à sa disposition commence à apparaitre au lendemain de la chute du dictateur.
Le Wall Street Journal ne rate jamais une occasion de taper sur une technologie non américaine. En 2009, ils avaient largement contribué a dénoncer Nokia-Siemens et ses accointances avec le régime Iranien qui avait permis à celui-ci de traquer les malheureux twitters de la "révolution verte", et qui, encore aujourd'hui, fournit au Bahrain une large part de ses technologies de censure et de surveillance.
Aujourd'hui, le plus prestigieux journal d'information financière de la planète dénonce la participation de Bull, une société Française dans laquelle France Telecom/Orange a une large participation, d'avoir fourni un système de surveillance très sophistiqué à Kadhafi.
C'est très vraisemblablement par l'intermédiaire de la société i2e/Amesys que tout cela s'est fait, une filliale de Bull spécialisée dans la défense et impliqué dans le scandale des documents Takieddine - une vaste affaire de corruption et de commission sur des ventes d'armes qui éclabousse le clan Sarkozy. On retrouve en effet le nom de Takieddine dans des commissions versées par Bull/i2e à ce dernier, dont on ne sait pas...