Internet : les jean-foutres ont pris le pouvoir
En 1994, apparaissait le Web. L’un des premiers sites était Playboy.com. Depuis cette époque, toutes les entreprises ont ouvert une vitrine sur cette sous-partie d’Internet. Avec l’explosion du nombre d’ordinateurs interconnectés, sont apparus… les piratages. Car ce réseau a été bâti pour faire un nombre incroyable de choses, mais pas du commerce sécurisé. Tout est troué, mal installé, mal pensé. Les contraintes liées à la sécurité empêchent de faire du commerce en rond. Elles le compliquent.
En 1994, apparaissait le Web. L’un des premiers sites était Playboy.com. Depuis cette époque, toutes les entreprises ont ouvert une vitrine sur cette sous-partie d’Internet. Avec l’explosion du nombre d’ordinateurs interconnectés, sont apparus… les piratages. Car ce réseau a été bâti pour faire un nombre incroyable de choses, mais pas du commerce sécurisé. Tout est troué, mal installé, mal pensé. Les contraintes liées à la sécurité empêchent de faire du commerce en rond. Elles le compliquent. Du coup, tout le monde fait l’impasse sur la sécurité. En partie, ou en totalité.
D’autant que généralement, le seul perdant, c’est le client. Les hacks ultra médiatiques sont oubliés aussi vite qu’ils apparaissent. Et dans ce domaine, personne n’est épargné. Les plus gros, les plus riches, comme les plus anonymes. Tous se font avoir un jour ou l’autre.
Pas de souci, tout cela est si vite oublié...
Ceux qui ne l’oublieront pas sont généralement des anonymes, qui n’ont pas les moyens de faire payer ceux qui sont à l’origine de leurs ennuis. Des clients lambda dont les données personnelles se retrouvent sur le Net. Noms, adresse, numéro de sécurité sociale, numéro de carte bancaire, logins et mots de passe pour tel ou tel service en ligne. Factures qui s’allongent, comptes en banques qui se vident. Bienvenue sur Internet, le réseau où ceux qui transigent avec la sécurité de vos données ne seront jamais poursuivis.
Bien entendu, ces entreprises, ces ministères, blâmeront les «...